lundi, 24 février 2014

Message préoccupant de la part de Jean-Michel Delfino du GECP.
Il faut réagir !!


Bonjour,

Comme vous le savez, le 8 février dernier, un bloc de rocher de 20 tonnes s'est détaché de la montagne et est venu percuter une rame des Chemins de fer de Provence
au dessus de la petite halte de St Benoît.

Suite à cela, le trafic ferroviaire a été interrompu, et est autorisé officiellement depuis le 20 février sur les tronçons Nice - Entrevaux et Digne - Annot.
Par contre, la réouverture depuis Digne n'a lieu pour l'instant que jusqu'à Thorame. Annot n'est pas desservi. Cela pourrait changer lorsqu'ils auront passé 2 autorails " en haut ".
Côté Nice, Puget - Entrevaux n'est pas desservi non plus, car ils veulent rouvrir dans ce cas la gare d'Entrevaux à la sécurité.

Appliquant le "principe de précaution" poussé à son paroxysme, Mme la Préfète des Alpes de Haute Provence a décidé que de grands travaux étaient nécessaires pour ré-ouvrir la circulation ferroviaire et routière.

Dans un premier temps, ses préoccupations se sont tournées vers la route.
Un mur de 6 m de haut va être construit juste au dessus de la route, au droit de la chute du rocher, protégé côté montagne par une couverture de pneus et côté vallée par un remblai.
Comme cela n'est pas suffisant, il est prévu d'utiliser la plate-forme ferroviaire pour créer un amortisseur censé freiner la chute d'autres rochers de même taille.
Aussi, si cela est pensé pour sécuriser la circulation routière (sur une file, en alternance), cela condamne la circulation ferroviaire.

Cette situation provisoire, censée durer 6 mois, risque fort de se perpétuer longtemps...
D'autant plus qu'aucun chantier de protection de la voie ferrée n'est pour l’instant envisagée !


Aussi, le GECP s'adresse à vous, amis et défenseurs de cette belle ligne "Nice - Digne" des Chemins de fer de Provence.
Prenez votre plus belle plume, et, à l'aide des quelques idées d'arguments que vous trouverez ci-dessous, écrivez à vos élus locaux, préfecture des Alpes de Haute Provence, Ministre des Transports, journaux locaux, ..
Que ce soit par mail, en commentaire des articles sur les sites internet des journaux en ligne, par courrier postal, ou tout autre moyens à votre convenance, faisons tous en sorte que notre "Train des Pignes" ne meure pas loin des projecteurs, dans l'attente d'une réouverture et de travaux qui ne viendront peut-être jamais...

Merci de votre aide !

L'assemblée générale du 16 mars prochain sera l'occasion de faire le point sur la situation dans son ensemble.
Pour ceux qui ne pourront pas venir, une information par mail, dans les prochaines gazettes, est déjà prévue...

A bientôt !

l’Équipe du GECP et son président,
Jean-Michel DELFINO

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Arguments que vous pouvez utiliser pour étayer vos courriers et interventions... Rajoutez ceux que vous trouverez appropriés !
La question finale étant toujours celle qui fâche : Quand le train pourra-t-il circuler à nouveau sur toute la ligne ?
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Il est prévu de rouvrir la RN 202, en circulation alternée après la pose d’un remblai amortisseur en ballast au niveau de la voie ferrée,
complément indissociable de la pose du merlon pour assurer la protection de la route, mais condamnant de ce fait le bon fonctionnement de l'exploitation ferroviaire
en coupant la ligne en deux tronçons distincts.
Qu'est-il prévu pour la sécurisation de la voie ferré ?

Les travaux de sécurisation de la route et du rail doivent être réalisés simultanément.

La saison estivale est vitale pour l'activité économique et touristique du haut pays, il en est de même pour les Chemins de fer de Provence.
Une fermeture prolongée du tronçon Annot - Entrevaux mettra en péril l'avenir de la ligne dans son intégralité, ainsi que l'activité économique des vallées.

Nous ne pouvons accepter que la réouverture de la route se fasse en condamnant le trafic ferroviaire pour une période d'au moins 6 mois.
Imaginez l'impact économique de la suppression du service ferroviaire en pleine période estivale pour l'arrière-pays (plusieurs centaine de milliers d'euros).
Cette baisse de recettes peut par ailleurs mettre en difficulté l'exploitant actuel de la ligne.

Les usagers des transports en commun ont les mêmes droits que les usagers de la la route.

Une desserte locale est indispensable pour les besoins quotidiens des habitants
Dans le contexte actuel, il est impossible de priver les populations des vallées d'un moyen de transport moderne
permettant de faire le lien entre les vallées alpines, la Côte d’Azur et le Val de Durance.

Une ouverture vitale de / vers l’extérieur
avec les villes de Nice et Digne et leurs services (commerces, santé, études, etc).

Ces relations sont indispensables pour garantir la possibilité :
aux habitants (actifs, jeunes, retraités) de se déplacer
et aux touristes de venir et de se déplacer en Haute Provence.

La non prise en compte de la voie ferrée est contraire à tous les textes nationaux
et toutes les recommandations de l’État et de ses services en matière de transport depuis 2010.

La réouverture complète de la ligne Digne - Nice au trafic voyageurs sur l'intégralité du parcours, et ce si possible avant le début de l'été.

La voie ferrée doit être prise en compte à égalité avec la route, et la réouverture de la route ne doit pas se faire au détriment de la voie ferrée.

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