Ou sont passés les fondateurs de l’Europe qui avaient pris un soin extrême à mettre en place
des moyens (dont les liaisons ferroviaires) pour rapprocher les « femmes et hommes » au
travers des frontières ?

Précarité, voila le maître mot de ce que nous vivons.
Sans parler d'un parallèle direct, on peut trouver au travers de ce terme, certaines similitudes
à la situation que nous vivons depuis la rentrée de septembre au Rail model Club 04.

Les choses « bougent » à la MJC et des "questionnements" se sont fait jour autour d’un possible
projet de relocalisation de notre activité. Face au besoin de la collectivité de développer une
politique d'encadrement pour les jeunes des quartiers, notre "activité" "pèse"
bien peu.

"Notre" local,  gagné de haute lutte lors d'une première re-localisation voici une quinzaine
d'années, s'est retrouvé être un sujet dans les réflexions en cour sur l'implantation d'un lieu
d'accueil pour les jeunes.
Le risque de voir imploser notre groupe a été réel et il n’est pas dit que nous ne soyons pas
amenés à quitter une structure qui nous « héberge » depuis plus de trente ans.

Trente ans ! Regardons autour de nous ! Qu’il s’agisse d’associations ou d’entreprises,
combien y de structures ont su passer le relai à une génération suivante ?

La MJC tiendra en novembre, une assemblée générale extraordinaire où, suivant l’issue
des discussions en cour avec la mairie (son principal bailleur de fonds), suivant les
volontaires qui voudront bien s’engager dans la gestion du bureau (ou non), l’association
pourrait être l'objet d'un scénario "catastrophe" (dissoute ?) .  
Eu égard aux autres sujets qui concernent une vingtaine de salariés et un budget global
de prés de 700 000 €,  l’éventuelle disparition de l’ « activité » - Rail model Club - serait
un sujet secondaire et nous serions probablement amenés à nous organiser en association.

Créer une association ! Mais avec quel budget ? Quelle cotisation ? Quels locaux ?
Quelles activités vis-à-vis de la collectivité ?
Voila les questions qui ont eu le mérite de rappeler que nous ne sommes "qu'une"
activité de la MJC, sans statut juridique.

Le pessimisme n’étant pas une ligne « tenable », une majorité de notre groupe
a finalement décidé de ne pas «bouger» et de suivre les évolutions en cour en
continuant son action et ses travaux.

Alors que six jeunes se sont présentés pour venir « jouer » et apprendre avec nous,
les pessimistes qui voient dans ces évolutions la fin du monde, ont choisi de s’écarter
du groupe (au moins momentanément).  

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